Secrétaire général du DLR

Après plusieurs mois de vacance, le DLR vient enfin de trouver son secrétaire général. Pour avoir exercé des fonctions dans de nombreux secteurs d’activité, Hervé Rebollo se définit comme un professionnel de l’action fédérale, porté par 20 années d’expérience acquises au sein de plusieurs fédérations. Interview !

Le DLR : Vous succédez à Francis Gilberg au poste de secrétaire général de notre fédération. Quel est votre parcours professionnel, et quelles sont les raisons intimes qui vous ont amené à postuler à cette fonction ?

Hervé Rebollo : « Des années de services et d’initiatives au bénéfice des entreprises m’ont permis d’une part d’acquérir « le métier d’organisation professionnelle », et d’autre part la connaissance de plusieurs domaines touchant aussi bien à l’économie, à la formation, au marketing, à l’animation de salons et de conférences, à la normalisation, à l’environnement…, ceci tant sur les marchés nationaux qu’internationaux. Ainsi qu’une certaine sensibilité à la relation « client / fournisseur », tant du point de vue juridique que commercial. En fait, tout au long de ces années, je me suis particulièrement familiarisé avec les actions de lobbying et les relations institutionnelles telles que celles exercées par le DLR. Ceci explique donc cela ».

Passer du secteur du luxe – vous étiez depuis 1999 directeur des Affaires Economiques et Internationales de la FEBEA, la fédération des entreprises de la beauté – à un secteur où le raffinement n’est pas à proprement parler sa plus grande qualité, sans être pour autant son principal défaut, ne vous fait-il pas craindre un trop gros dépaysement ?

« Certainement pas ! La mission qui m’est confiée par le conseil d’administration du DLR est des plus passionnantes. C’est ce qui prime ! Et puis, en début de carrière, j’ai eu la chance d’exercer des fonctions dans la distribution automobile, dans la sous-traitance industrielle de pièces techniques pour véhicules, et à l’heure actuelle je reste un aficionado de la mécanique pour être un vrai passionné de Harley Davidson, un hobby quasiment maladif. Plus sérieusement, je souhaitais quitter les biens de consommation pour intégrer un secteur proche de l’industrie des biens d’équipements et du service… ».

Quelles sont vos premières impressions à l’heure où les loueurs et les distributeurs commencent enfin à voir le bout du tunnel ?

« Sous l’autorité de Bernard Pointet, j’ai la chance de travailler aux côtés d’hommes et de femmes de valeur qui ont une véritable connaissance du métier de la distribution et de la location et à cœur de représenter et défendre les intérêts d’une profession mature. En second lieu, j’ai été impressionné par le degré d’implication de nombreux chefs d’entreprises adhérentes au DLR. Enfin, le fait d’arriver à un moment où le secteur commence à émerger de deux années de crise économique ne fait que renforcer ma volonté d’apporter ma contribution en qualité de secrétaire général, poste qui correspond en tous points à mes expériences syndicales passées. Ce simple constat me permet de considérer que tout ceci constitue une saine et bonne base de travail pour le DLR dans les mois et années à venir, d’autant que nous savons tous qu’il reste encore beaucoup à faire au service des entreprises ».

Quelle sera votre mission au sein des instances du DLR ?

« Celle qui incombe à tout secrétaire général d’une fédération. Pour l’heure, je vais passer le reste de l’année 2011 à comprendre les arcanes de la profession en posant des questions et à écouter les uns et les autres. D’ores et déjà, je compte assister à toutes les réunions régionales du DLR afin de rencontrer les différents intervenants et ainsi me faire une véritable idée de ce que l’on attend de moi dans des prérogatives qui doivent rester proches du terrain ».