De septembre à novembre 2021, les logements autorisés sont en baisse (-1,0%) par rapport aux trois mois précédents. Le nombre de logements autorisés durant cette période est supérieur (+2,4%) à sa moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
Au cours des trois derniers mois, les logements commencés sont estimés en hausse (+0,6%) par rapport aux trois mois précédents. Pendant cette période, on estime que les mises en chantier de logements ont été supérieures (+4,3%) à leur moyenne des douze mois précédant le premier confinement.
Au cours des douze derniers mois, de décembre 2020 à novembre 2021, 470 000 logements ont été autorisés à la construction, soit 70 200 de plus qu’au cours des douze mois précédents (+17,5%). Dans le même temps, on estime que 391 800 logements ont été mis en chantier, soit 38 100 de plus (+10,8%) que pendant les douze mois précédents. Toutefois, ces progressions s’expliquent en partie par le fait que la période antérieure de comparaison (décembre 2019 à novembre 2020) inclut le premier confinement, où les autorisations ont fortement reculé et de nombreux chantiers n’ont pas pu démarrer du fait des contraintes sanitaires. Si on prend comme point de comparaison les douze mois précédant le premier confinement (mars 2019 à février 2020), le nombre de logements autorisés au cours des douze derniers mois reste supérieur mais dans une moindre mesure (+2,4%), de même pour l’estimation du nombre de logements commencés (+1,0%).
Locaux non résidentiels : De septembre à novembre 2021, les enregistrements d’autorisations à la construction de locaux non résidentiels s’élèvent à 10,9 millions de m² et sont en augmentation (+6,6%) par rapport aux mêmes trois mois de l’année 2020. Cette progression serait plus marquée (+13,6%) sans l’effet des permis reçus tardivement par rapport à leur date d’autorisation réelle. Toujours sur cette même période de 2021, 7,0 millions de m² de mises en chantier de locaux non résidentiels ont été enregistrées, en légère baisse
(- 1,0%) par rapport à la même période de l’année 2020. Toutefois, les surfaces mises en chantier seraient en nette augmentation (+14,8%) si on ne prenait pas en compte les déclarations reçues avec retard. De décembre 2020 à novembre 2021, les autorisations de locaux non résidentiels enregistrées se sont montées à 37,8 millions de m², en hausse (+8,8%) par rapport aux 12 mois précédents.
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De juin à août 2021, les logements autorisés sont stables (+0,4 %) par rapport aux trois mois précédents. Le nombre de logements autorisés durant cette période est supérieur (+1,4 %) à sa moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
Au cours des trois derniers mois, les logements commencés sont estimés en repli (-4,4 %) par rapport aux trois mois précédents. Pendant cette période, on estime que les mises en chantier de logements ont été supérieures (+2,2 %) à leur moyenne des douze mois précédant le premier confinement.
Au cours des douze derniers mois, de septembre 2020 à août 2021, 453 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 54 000 de plus qu’au cours des douze mois précédents (+13,5 %). Dans le même temps, on estime que 386 300 logements ont été mis en chantier, soit 26 600 de plus (+7,4 %) que pendant les douze mois précédents. Toutefois, ces progressions s’expliquent en partie par le fait que la période antérieure de comparaison (septembre 2019 à août 2020) inclut le premier confinement, où les autorisations ont fortement reculé et de nombreux chantiers n’ont pas pu démarrer du fait des contraintes sanitaires. Les nombres de logements autorisés et commencés au cours des douze derniers mois sont encore légèrement inférieurs (respectivement -0,9 et -0,4 %) à leurs niveaux des douze mois précédant le premier confinement (mars 2019 à février 2020).
Quid de la construction de locaux ?
De juin à août 2021, les enregistrements d’autorisation à la construction de locaux non résidentiels s’élèvent à 10,4 millions de m² et sont en nette augmentation (+10,7 %) par rapport aux mêmes trois mois de l’année 2020. À noter que cette progression serait accentuée (+19,2 %) sans l’effet des permis reçus tardivement.
Toujours sur cette même période de 2021, 6,1 millions de m² de mises en chantier de locaux non résidentiels ont été enregistrés, en baisse (-3,0 %) par rapport à la même période de l’année 2020.
De septembre 2020 à août 2021, les autorisations de locaux non résidentiels enregistrées se sont montées à 37,1 millions de m², en hausse (+5,9 %) par rapport aux 12 mois précédents. Cette progression serait atténuée (+2,3 %) sans les permis reçus tardivement. Durant cette même période, avec 24,9 millions de m², les enregistrements de mises en chantier sont en légère baisse (-0,6 %) par rapport aux 12 mois précédents. La diminution serait de 3,3 % sans la prise en compte des déclarations remontées tardivement.
Relance de la construction neuve : A l’occasion du 81e congrès HLM, à Bordeaux (33), le Premier ministre Jean Castex a fait plusieurs annonces pour la construction neuve. Les nouvelles mesures du gouvernement devraient, en partie, être inscrites dans le Projet de la loi finance (PLF) 2022. Ainsi, Jean Castex a annoncé que « l’exonération des taxes foncières sur les propriétés bâties fera l’objet d’une compensation de la part de l’Etat pendant 10 ans pour les logements sociaux agréés à partir de 2021 et jusqu’en 2026. » Cette mesure se cale sur les mandats municipaux et dispose d’une clause de revoyure à mi-parcours. De plus, pour dynamiser les investissements institutionnels et encourager le développement de logements intermédiaires, le gouvernement entend supprimer l’exonération pour ce type de constructions, remplacée par un crédit d’impôt d’un montant équivalent pour les porteurs de projets.
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La FFB note un redémarrage partiel du bâtiment depuis le début 2021 et une accélération certaine des prises de commandes. C’est notamment le cas en amélioration entretien, qui compte pour plus de 58 % de l’activité bâtiment.
L’enquête réalisée par les Cellules économiques régionales de la construction pour le compte de la FFB révèle ainsi une progression du volume de chiffre d’affaires de 10 % au premier trimestre 2021. L’évolution ressort légèrement en retrait par rapport au premier trimestre 2019, ce qui montre que l’effet de la crise sanitaire pèse encore.
Tel n’est pas le cas de la rénovation énergétique, segment en hausse de 10 % sur un an, mais aussi de plus de 1 % sur deux ans. Par ailleurs, l’évolution favorable de l’amélioration-entretien vaut principalement pour le logement. Il faut y voir le succès indéniable de « MaPrimeRénov », mais peut-être aussi l’effet du volume record des transactions dans l’ancien, avec près de 1,1 million de logements vendus sur douze mois à fin mars 2021, ainsi que des travaux provoqués par les phases de confinement et de télétravail de ces derniers mois.
Il n’en pas de même pour le neuf, même si le logement l’individuel accélère très nettement. Si l’on se réfère aux chiffres de 2019 pour éviter l’effet de base provoqué par le confinement du printemps 2020, les mises en chantier et permis progressent de 5 % et 15 % au premier quadrimestre 2021, alors que les ventes dans le diffus s’affichent à +17 %. La machine est donc relancée, même si l’on ne peut exclure une double anticipation derrière cette montée en régime : celle de la transformation des recommandations du HCSF en règlementation début juillet pour les accords de prêts, et celle de la RE2020 pour les permis signés à compter du 1er janvier 2022.
La tendance s’avère bien moins plaisante pour le collectif. Le redressement des mises en chantier d’environ 4 % par rapport au premier quadrimestre 2019 ne saurait masquer l’effondrement des permis (-10%), en ligne avec celui des ventes et mises en ventes des promoteurs, respectivement à -4 % et -9 % entre les premiers trimestres 2019 et 2021.
Plus en détail, les données officielles montrent que la crise de la production de logements se concentre clairement sur le collectif en zones réputées tendues, soit les zones A et B1, où les permis reculent de 7 % par rapport au premier quadrimestre 2019, soit 6 900 logements autorisés de moins. Tous les autres segments s’affichent en hausse, y compris le collectif en B2 et C qui ressort à
+9 %.
Le choc reste plus violent encore pour le non résidentiel neuf. Les surfaces commencées abandonnent 16 % au regard du premier quadrimestre 2019 et les surfaces autorisées, 22 %. Au global, le neuf pèse donc bien sur la relance et en retarde les effets.
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De mars à mai 2021, les logements autorisés sont en hausse (+2,3 %) par rapport aux trois mois précédents. Durant cette période, le nombre de logements autorisés a été inférieur de 1,7 % à la moyenne des douze mois précédant le premier confinement (mars 2019 à février 2020).
Au cours des trois derniers mois, les logements commencés sont en progression (+7,7 %) par rapport aux trois mois précédents. On estime que les mises en chantier ont été plus nombreuses en moyenne pendant cette période (+5,4 %) qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire.
Au cours des douze derniers mois, 422 800 logements ont été autorisés à la construction, soit 5 300 de plus qu’un an plutôt (+1,3 %).
Dans le même temps, environ 390 600 logements ont été mis en chantier, soit
34 300 de plus (+9,6 %) qu’à la même période de 2020. Toutefois, ces progressions s’expliquent en partie par le fait que la période antérieure de comparaison inclut le premier confinement, où les autorisations ont fortement reculé et de nombreux chantiers n’ont pas pu démarrer du fait des contraintes sanitaires.
En ce qui concerne les locaux non résidentiels, de mars à mai 2021 les enregistrements d’autorisations à la construction s’élèvent à 8,9 millions de m², soit une augmentation de 63,1 % par rapport aux mêmes trois mois de l’année 2020. Cependant, ces trois derniers mois (de mars à mai 2020) avaient été très affectés par le premier confinement et ne constituent donc pas une référence pertinente. Il serait donc préférable de les mettre en perspective par rapport à ceux de 2019, en net retrait (- 12,9 %).
Toujours de mars à mai 2021, 6,2 millions de m² de mises en chantier de locaux non résidentiels ont été enregistrés, là aussi en forte hausse (+68,3 %) par rapport à la même période de l’année 2020. Toutefois, ces surfaces commencées sont inférieures de 7,5 % à celles enregistrées lors des mêmes trois mois de l’année 2019. De juin 2020 à mai 2021, 36,1 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés à la construction, en légère baisse (-0,7 %) par rapport aux douze mois précédents.
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Rebond ou pas rebond ?… Toujours est-il que les derniers chiffres officiels de la construction de logements rendus public fin décembre 2020, font état d’une amélioration sensible de l’activité, ce qui laisse présager un redressement pour les mois à venir…
Selon le service des statistiques du gouvernement, de septembre à novembre, les autorisations de logements se sont nettement redressées à +18,7% par rapport à la période de juin à août 2020. Sur l’ensemble des trois mois, le nombre de logements autorisés est toutefois resté inférieur de 10,9% à la moyenne des trois mois précédant le premier confinement, et de 4,6% à la moyenne des douze mois précédents.
Sur les trois mois de la rentrée, les logements commencés sont eux en repli de 8,6% par rapport aux trois mois précédents. Toutefois, cette période de juin à août avait connu un nombre particulièrement élevé d’ouvertures de chantier (+6,1%) par rapport à la moyenne de décembre 2019 à février 2020), explique le service statistique.
Ainsi, les logements commencés de septembre à novembre sont estimés à un niveau inférieur de 3,1 % à la moyenne des trois mois précédant le premier confinement, et de 0,3 % à la moyenne des douze mois précédents.
Sur un an, de décembre 2019 à novembre 2020, 389 000 logements ont été autorisés à la construction, soit 51 500 de moins qu’au cours des douze mois précédents (-11,7 %). Dans le même temps, on estime que 381 900 logements ont été mis en chantier, soit 24 200 de moins (-6,0 %) que dans les douze mois précédents.
Construction de locaux à fin novembre 2020
De septembre à novembre 2020, les enregistrements d’autorisations à la construction de locaux non résidentiels s’élèvent à 10,3 millions de m² et sont en baisse (-3,0 %) par rapport aux trois mêmes mois de l’année précédente. Cette décroissance serait plus marquée (-7,1 %) sans la récupération tardive de quatre gros permis logistiques en région Centre-Val de Loire. L’évolution en glissement annuel est moins favorable que sur la période d’août à octobre 2020 (+2,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, -1,6 % sans les quatre permis reçus en retard susmentionnés)
Sur les trois derniers mois, 7 millions de m² de mises en chantier de locaux non résidentiels ont été enregistrés, soit une forte baisse de 14,0 %, plus marquée que celle observée d’août à octobre 2020 (-4,7 %) par rapport à la même période de l’année précédente. En un an, de décembre 2019 à novembre 2020, 34,7 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés à la construction, en forte baisse (-17,1 %) par rapport aux douze mois précédents. Durant cette même période, avec 23,9 millions de m², les enregistrements de mises en chantier ont également nettement reculé (-16,2 % par rapport aux douze mois précédents).
(1) Avertissement : les estimations des mises en chantier sont plus fragiles que d’habitude du fait des perturbations liées à la crise sanitaire de l’activité et de la collecte dans la base Sit@del2 (remontées tardives de certaines données). La méthode a dû être adaptée pour s’ajuster à ces perturbations. Dans ce contexte, les estimations des mises en chantier présentées en cette période peuvent donner lieu à des révisions plus importantes qu’avant la crise sanitaire.
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Au cours du troisième trimestre 2020, 24 300 logements ont été réservés en France métropolitaine, soit presque 3 200 de plus qu’au deuxième trimestre 2020, marqué par le confinement général de la population de la mi-mars à la mi-mai. Ce niveau reste cependant inférieur à celui observé un an plus tôt (-16,0 % par rapport au troisième trimestre 2019), tandis que les annulations de réservations progressent (+14,7 % par rapport au troisième trimestre 2019). Il ne s’agit donc pas d’un retour à la normale pour les achats de logements neufs des ménages. La baisse des réservations est plus marquée dans le collectif (-16,5 %) que dans l’individuel (-9,2 %).
Les mises en vente de logements ont fortement baissé entre fin 2019 et début 2020, et stagnent depuis à un niveau bas, proche de 20 000 logements par trimestre. Elles ont d’abord pâti de la mise en place du confinement à la fin du premier trimestre, puis ce dernier a très fortement limité la commercialisation de logements neufs au deuxième trimestre, alors que les variations saisonnières habituellement observées en font un pic d’activité immobilière. Le déconfinement ne semble pas encore avoir permis la reprise des mises en vente. Au troisième trimestre 2020, elles reculent donc fortement (-24,4 %) par rapport au troisième trimestre 2019. Le repli est nettement plus marqué dans l’individuel (-30,6 %) que dans le collectif (-24,0 %).
Après plusieurs trimestres de hausse, le prix moyen des appartements vendus au troisième trimestre ralentit (+0,6 % par rapport au troisième trimestre 2019), et celui des maisons se réduit légèrement (-1,5 %).
Consulter les résultats :
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publicationweb/preview/daac513b80b39fb9b7806d8c88953d89
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Les autorisations de logements poursuivent en octobre leur redressement progressif mais restent à un niveau inférieur de 15 % à la moyenne des trois mois précédant le premier confinement (décembre 2019 à février 2020), en données CVS-CJO.
Dans le même temps, après un été et surtout un mois d’août inhabituellement actifs, on estime que les mises en chantier de logements sont revenues depuis septembre à un niveau proche de la moyenne des trois mois précédant le premier confinement.
Sur un an, de novembre 2019 à octobre 2020, les nombres de logements autorisés et mis en chantier seraient quasiment identiques (respectivement 386 400 et 386 300), soit respectivement 53 700 (-12,2 %) et 21 400 (-5,2 %) de moins qu’au cours des douze mois précédents.
Logements autorisés
Sur un an, de novembre 2019 à octobre 2020, 386 400 logements ont été autorisés à la construction, soit 53 700 de moins qu’au cours des douze mois précédents (-12,2 %).
Les autorisations de logements collectifs ordinaires (- 17,0 %) ont davantage baissé que celles de logements individuels groupés (-10,3 %) et de logements individuels purs (-8,4 %). Les logements en résidence sont quasiment stables (+0,8 %).
Logements mis en chantier
Au cours des douze derniers mois, de novembre 2019 à octobre 2020, 386 300 logements auraient été mis en chantier, soit 21 400 de moins (-5,2 %) que dans les douze mois précédents.
Les logements individuels groupés (-8,8 %) ont davantage diminué que les logements individuels purs (-7,0 %) et les logements collectifs ordinaires (-6,0 %). Les logements en résidence ont augmenté (+12,2 %).
Construction de logements, résultats à fin octobre 2020
Construction de locaux, résultats à fin octobre 2020
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