fév
18
2019

Construction de logements : Péril en la demeure !

Auteur: DLR

Selon les statistiques dévoilées fin janvier 2019 par les ministères de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, la construction de logements dans l’hexagone a nettement ralenti en 2018. Après deux années de progression régulière, les mises en chantier tout comme les permis de construire sont ainsi passés sous le seuil d’alerte.
Logements autorisés : Durant le dernier trimestre 2018, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, les autorisations de logements à la construction diminuent (- 1,3 % par rapport aux trois mois précédents, après – 2,5 %). Alors que les logements individuels poursuivent leur progression (+ 4,8 % après + 1,9 %), les logements collectifs, y compris en résidence, accusent une nouvelle baisse (- 5,3 % après – 5,2 %).
Logements mis en chantier : Toujours en données trimestrielles, les mises en chantier continuent de décroître (- 5,9 % après – 4,4 %). La baisse est quasi stable dans l’individuel (- 2,8 % après – 2,5 %) et s’accentue dans le collectif, y compris en résidence, (- 8,1 % après – 5,8 %).
Au total en 2018, en données brutes, 460 500 logements ont été autorisés à la construction et 398 100 logements ont été mis en chantier, soit respectivement – 7,1 % et – 7,0 % par rapport à 2017.
Locaux non résidentiels : Au cours des trois derniers mois, de septembre à novembre 2018, 10,8 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés à la construction et 7 millions de m² ont été mis en chantier, en baisse (respectivement de – 3,9 % et – 7,7 %) par rapport à la même période un an plus tôt (septembre à novembre 2017). En un an, de décembre 2017 à novembre 2018, 39,3 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés à la construction, en baisse (- 3,0 %) par rapport aux douze mois précédents. Avec 26,5 millions de m², les mises en chantier sont en hausse de 1,9 % sur cette même période.
En régions : Le maillage territorial, lui, est à l’image du dynamisme économique de la région. L’Île-de-France se classe, sans surprise, en pool position dans le classement (89 200 logements autorisés), suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes (63 800 logements) et l’Occitanie (49 300 constructions autorisées), malgré, pour cette dernière, une importante chute des mises en chantiers (-12,6%). Le Centre-Val-de-Loire (-14,9% de logements commencés), la Normandie (-10%) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (-9,2%) subissent également des baisses significatives. Seule la Bretagne affiche une évolution positive : +3,3% de constructions en 2018.
Les investisseurs, dans le neuf, sont les grands absents de cette année 2018 : -17 % sur les neuf premiers mois de l’année ! Ce ralentissement s’explique principalement par la fin du dispositif Pinel dans la zone B2, alors qu’il dopait tout le secteur de la construction. De plus, certaines incertitudes, liées notamment au prélèvement à la source, ont créé de l’attentisme.
Défaillance : Face au ralentissement de la croissance constaté dans le bâtiment, doit-on voir un impact préjudiciable à la situation financière des entreprises ? Selon la dernière étude réalisée par société d’assurance-crédit Coface, cette dernière commence effectivement à se dégrader. En particulier, au cours du second semestre durant lequel le nombre de défaillances a progressé de 1,5% dans le secteur de la construction. A l’inverse, ce sont près de 14 000 micro-entrepreneurs du bâtiment qui sont apparus en 2018 (+8,8% par rapport à 2017), sur un total de 67 300 entreprises qui y ont été créées tous statut social confondu (+10%).

mini_20150612132241_CONSTRUCTION_2015Selon les statistiques dévoilées fin janvier 2019 par les ministères de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, la construction de logements dans l’hexagone a nettement ralenti en 2018. Après deux années de progression régulière, les mises en chantier tout comme les permis de construire sont ainsi passés sous le seuil d’alerte.

Logements autorisés : Durant le dernier trimestre 2018, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, les autorisations de logements à la construction diminuent (- 1,3 % par rapport aux trois mois précédents, après – 2,5 %). Alors que les logements individuels poursuivent leur progression (+ 4,8 % après + 1,9 %), les logements collectifs, y compris en résidence, accusent une nouvelle baisse (- 5,3 % après – 5,2 %).

Logements mis en chantier : Toujours en données trimestrielles, les mises en chantier continuent de décroître (- 5,9 % après – 4,4 %). La baisse est quasi stable dans l’individuel (- 2,8 % après – 2,5 %) et s’accentue dans le collectif, y compris en résidence, (- 8,1 % après – 5,8 %).

Au total en 2018, en données brutes, 460 500 logements ont été autorisés à la construction et 398 100 logements ont été mis en chantier, soit respectivement – 7,1 % et – 7,0 % par rapport à 2017.

Locaux non résidentiels : Au cours des trois derniers mois, de septembre à novembre 2018, 10,8 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés à la construction et 7 millions de m² ont été mis en chantier, en baisse (respectivement de – 3,9 % et – 7,7 %) par rapport à la même période un an plus tôt (septembre à novembre 2017). En un an, de décembre 2017 à novembre 2018, 39,3 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés à la construction, en baisse (- 3,0 %) par rapport aux douze mois précédents. Avec 26,5 millions de m², les mises en chantier sont en hausse de 1,9 % sur cette même période.

En régions : Le maillage territorial, lui, est à l’image du dynamisme économique de la région. L’Île-de-France se classe, sans surprise, en pool position dans le classement (89 200 logements autorisés), suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes (63 800 logements) et l’Occitanie (49 300 constructions autorisées), malgré, pour cette dernière, une importante chute des mises en chantiers (-12,6%). Le Centre-Val-de-Loire (-14,9% de logements commencés), la Normandie (-10%) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (-9,2%) subissent également des baisses significatives. Seule la Bretagne affiche une évolution positive : +3,3% de constructions en 2018.

Les investisseurs, dans le neuf, sont les grands absents de cette année 2018 : -17 % sur les neuf premiers mois de l’année ! Ce ralentissement s’explique principalement par la fin du dispositif Pinel dans la zone B2, alors qu’il dopait tout le secteur de la construction. De plus, certaines incertitudes, liées notamment au prélèvement à la source, ont créé de l’attentisme.

Défaillance : Face au ralentissement de la croissance constaté dans le bâtiment, doit-on voir un impact préjudiciable à la situation financière des entreprises ? Selon la dernière étude réalisée par société d’assurance-crédit Coface, cette dernière commence effectivement à se dégrader. En particulier, au cours du second semestre durant lequel le nombre de défaillances a progressé de 1,5% dans le secteur de la construction. A l’inverse, ce sont près de 14 000 micro-entrepreneurs du bâtiment qui sont apparus en 2018 (+8,8% par rapport à 2017), sur un total de 67 300 entreprises qui y ont été créées tous statut social confondu (+10%).

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