sept
18
2017

La construction de logements au beau fixe !

Auteur: DLR

mini_20150612132241_CONSTRUCTION_2015Cette fois, plus de doute, l’économie française a bel et bien redémarré ! De tous les secteurs d’activité, c’est la construction qui progresse le plus. À lui seul, il représente 8% du PIB national et constitue de ce fait un « baromètre » de la situation économique du pays.

Logements autorisés : En un an, de juillet 2016 à juin 2017, 474 100 logements (en données brutes cumulées sur douze mois) ont été autorisés à la construction, soit une augmentation de 13,2% par rapport au cumul des douze mois précédents.

Alors que les logements individuels groupés et les logements en résidence augmentent modérément, respectivement de 1,0% et 3,9%, les autres types de logements sont en nette hausse : +16,2% pour les logements collectifs et +15,2% pour les individuels purs.

D’avril à juin 2017, les autorisations de logements à la construction en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) ont progressé de + 2,7% par rapport aux trois mois précédents. Elles sont en forte hausse pour les logements collectifs (y compris en résidence) : + 10,3%. En revanche, les autorisations de logements individuels baissent de 7,6% après une hausse de 9,1%.

À l’exception de la région Corse où cet indicateur est en retrait (‐14,0%), toutes les régions enregistrent une progression de leurs autorisations de construire au cours des 12 derniers mois. Les évolutions les plus marquées sont observées en Bourgogne‐Franche‐Comté (+35,9%), dans les Hauts‐de‐France (+24,4%) et en Auvergne‐Rhône‐Alpes (+20,6%).

Mises en chantier : Sur un an, 397 700 logements ont été mis en chantier, en progression de 14,4 % sur les 12 mois précédents.

Tous les types de logements participent à cette croissance : +17,3% pour les logements collectifs ; +13,9% pour les individuels purs ; +9,4% pour les logements en résidence et +5,4% pour les individuels groupés.

En données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), les mises en chantier baissent de 4,7% après une forte hausse de 7,2%.

La croissance ralentit dans l’individuel (+0,7% après +6,1%) tandis que dans le collectif (y compris en résidence), la forte baisse (-8,0%) annule la précédente hausse (+7,8%).

Sur les douze mois écoulés, à fin juillet 2017 le nombre de logements neufs commencés a progressé de 14,5% à 402 500 unités et les permis de construire délivrés ont vu leur nombre augmenter de 13,3% à 482 800 unités.

Toutefois, la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) voit dans les chiffres diffusés par le ministère de la Cohésion des territoires les premiers signes « d’attentisme » dû à l’incertitude actuelle sur l’avenir, aussi bien des soutiens à l’accession à la propriété (PTZ) et au logement intermédiaire (Pinel) qu’au projet de recentrage de l’ISF sur le seul secteur immobilier. Des incertitudes qui n’incitent pas à la confiance et peuvent peser négativement sur les anticipations des maîtres d’ouvrage comme des acquéreurs.

Construction de locaux : En un an, de juillet 2016 à juin 2017, 38,3 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés à la construction et 24,5 millions ont été mis en chantier. Par rapport aux douze mois précédents, les autorisations progressent de 4,1%. Les mises en chantier sont moins dynamiques (+0,6%).

Durant le deuxième trimestre 2017, 9,6 millions de m² de locaux non résidentiels ont été autorisés et 6,2 millions ont été mis en chantier. Par rapport à la même période de l’année 2016, les autorisations croissent de 2,4% et les mises en chantier de 2,3% .

Plan logement : trop de normes pour la construction ? Dans son plan logement, Emmanuel Macron dit vouloir diminuer la « sur-réglementation » qui « bloque » la construction de logements en France. Pour Jacques Chanut, président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), cette annonce est une bonne nouvelle. « Le constat est partagé par tous depuis longtemps, assure-t-il. L’addition de normes crée un surcoût de la construction et une norme n’est jamais indolore en termes de coût… À un moment où on veut permettre aux Français d’acquérir un logement, il faut se demander si quelques-unes de ces normes ne pourraient pas être allégées ou repoussées ».

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